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Réglage de la balance des blancsLa température de la couleur de la lumière change en fonction de la source d’éclairage. Pour éviter qu’une dominante de couleur vienne envahir la photographie, il est nécessaire d’indiquer à l’appareil le blanc de référence pour un éclairage donné. Cette opération se nomme la balance des blancs.
Voici les choix proposés par la plupart des appareils :
- Lumière du jour. Cette balance des blancs est à utiliser en plein soleil ;
- Nuageux. Convient en extérieur par temps couvert ;
- Flash. A utiliser lors d’une photographie au flash ;
- Tungstène. A utiliser sous éclairage incandescent (ampoule électrique) ;
- Fluorescent. A utiliser sous éclairage fluorescent (néons) ;
- Automatique. Laisse l’appareil choisir automatiquement la balance des blancs ;
- Blanc mesuré. Dans ce cas particulier, un objet blanc sert de valeur d’étalonnage. Cette option peut être choisie lorsque plusieurs types de lumière cohabitent.
Obturateur
Sur un appareil argentique, l’obturateur est le dispositif qui détermine le temps d’exposition, c’est-à-dire la durée pendant laquelle le film est exposé à la lumière. Sur un appareil numérique, l’obturateur est simulé par un chronomètre électronique qui fixe le temps pendant lequel les cellules photoélectriques du capteur sont sous tension, donc réceptives aux photons.
Une vitesse d’obturation élevée permet de figer une image, celle d’un sujet en mouvement, par exemple. A l’inverse une vitesse d’obturation lente ne devra être utilisée que sur un sujet immobile, sauf si un effet particulier est recherché.
Les appareils proposent des vitesses d’obturation s’échelonnant généralement de 8 secondes à 1/4000 de secondes. Ces valeurs sont indicatives et des fourchettes plus grandes peuvent être proposées, selon les modèles.
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Pose B
De nombreux modèles permettent d’utiliser un temps d’exposition indéterminé. L’obturateur est ouvert lors du premier appui du déclencheur, il est fermé au second. Cette technique est utilisée lors de la recherche de certains effets spéciaux (photographie du mouvement des étoiles, par exemple).
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L’exposition est le plus souvent déclenchée par l’utilisation du déclencheur mais peut également l’être par un retardateur.
Retardateur
Dispositif permettant de différer la prise de vue de quelques secondes, utile lorsque l’appareil est posé et que le photographe veut avoir le temps de se placer sur la photographie, par exemple.
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Réglage de l’isométrie
Un problème majeur qui peut se poser au photographe est le manque de lumière. Deux premières solutions s’offrent à lui pour le résoudre : augmenter l’ouverture ou augmenter le temps d’exposition. Mais il se peut que cela ne suffise pas, car le diaphragme est ouvert à fond et que le temps de pose est tellement long que le risque de bougé est important.
Bougé
Terme employé pour signifier que l’appareil ou le sujet ont bougé lors de la prise de vue, engendrant ainsi un flou. Ce phénomène ne peut se produire si le temps d’exposition est suffisamment court pour figer l’image.
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 Dommage, c’étaient de beaux poissons ! La photographie aurait été très belle si leurs mouvements avaient été figés par un temps d’exposition plus court - Photo numérique
La dernière solution, avant l’emploi du flash, pour sortir de cette situation critique, qui va engendrer une photographie sous-exposée, est d’augmenter l’isométrie.
Sur un appareil argentique, cette opération consiste à employer un film plus sensible à la lumière. Elle est simulée électroniquement sur un appareil numérique.
La sensibilité d’un film argentique se mesure en ASA. Les films courants, disponibles sur le marché, offrent des degrés isométriques allant de 25 à 800 ASA. Doubler la sensibilité du film (passer de 400 à 800 ASA, par exemple), doubler l’ouverture du diaphragme ou doubler le temps de pose sont des actions qui ont la même conséquence : chacune d’elles double la quantité de lumière qui entre dans l’appareil.
Sur un film argentique, l’augmentation de la sensibilité est obtenue par l’emploi de grains de bromure d’argent de plus grosse taille.
Alors, pourquoi utiliser des films à faible sensibilité, puisqu’un film très sensible (de 800 ASA, par exemple) vous permet de couvrir plus de situations d’éclairement ? Tout simplement parce que l’augmentation de la sensibilité s’accompagne toujours d’une augmentation de grain. Le même phénomène est observé en numérique, il est désigné par le qualificatif de « bruit ». Il prend la forme de petites taches colorées qui nuisent à la netteté et à la qualité colorimétrique de l’image.
Grain
Terme désignant l’apparition de « grains » sur une photographie argentique. Ils ne sont rien d’autres que les particules de bromure d’argent qui, tellement grosses, apparaissent à l’œil nu.
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Les appareils numériques compacts effectuent un ajustement automatique de l’isométrie, en fonction des informations reçues par leur posemètre. Sur les appareils haut de gamme, un réglage manuel est possible, ce qui est toujours préférable.
 La Place Stanislas (avant sa réfection) : la quantité de bruit sur la photographie est très faible - Photo numérique
 La même vue de la Place Stanislas avec une quantité de bruit très importante - Photo numérique
Cours photo numérique - Les composants de l'appareil photo numérique - Suite
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